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Menace nucléaire : le jeu très dangereux de Netanyahu (et ses alliés) contre l'Iran
Israël a franchi un nouveau palier dans son escalade militaire au Moyen-Orient en lançant une vaste offensive contre l’Iran, après des mois de crimes de guerre en Palestine et de frappes en Syrie, au Yémen et au Liban. Dans la nuit du 12 au 13 juin, près de 200 avions israéliens ont bombardé des sites militaires iraniens, causant la mort de 78 personnes, dont des civils, et faisant 320 blessés. Netanyahu justifie cette attaque comme une défense contre la menace nucléaire iranienne, mais cette stratégie vise surtout à déstabiliser la région et à détourner l’attention des crimes israéliens à Gaza et à renforcer son pouvoir.
La France a soutenu le droit d’Israël à se défendre, provoquant une vive opposition à gauche qui appelle à une désescalade. À droite, certains soutiens extrêmes légitiment la guerre totale d’Israël, renforçant un discours messianique et expansionniste. Sur la scène internationale, l’ONU, l’Union européenne et plusieurs pays appellent à la modération, tandis que d’autres États régionaux condamnent l’offensive.
L’Iran a riposté, entraînant une escalade meurtrière avec plusieurs centaines de morts. Les experts jugent improbable la destruction complète du programme nucléaire iranien par la force, et craignent que cette offensive accélère la course à la bombe atomique. Netanyahu utilise la menace nucléaire pour justifier une politique expansionniste, coloniale et belliqueuse, cherchant à étouffer toute pression sur la question palestinienne.
Ce conflit marque un tournant majeur, révélant un Israël prêt à imposer sa domination régionale au prix d’une guerre totale, soutenue par une communauté internationale trop souvent complice.