Donald Trump franchit un nouveau seuil autoritaire aux États-Unis en déployant l'armée contre les manifestants californiens opposés à ses rafles anti-migrants. Alors que sa police anti-immigration, l'ICE, multiplie les arrestations musclées, les mobilisations citoyennes sont sévèrement réprimées et le théâtre d'affrontements avec la police. En réponse, le président Trump joue la surenchère et envoie 2000 militaires sans l'accord du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, préssenti comme candidat pour la Maison Blanche en 2028.

La bataille de communication fait rage, Trump a même menacé de l'arrêter. Syndicalistes et journalistes sont criminalisés, à l'image de David Huerta, inculpé pour "complot" après une manifestation pacifique. Un deux-poids-deux-mesures flagrant avec les émeutiers du Capitole, soutiens de Trump, graciés après avoir été qualifiés de "patriotes".

Pendant ce temps, l'administration Trump poursuit sa politique migratoire brutale. Plus de 300 personnes ont été expédiées vers des prisons de haute sécurité au Salvador sur la base d'accusations souvent infondées. Un véritable "complexe carcéro-militaire" s'est mis en place, avec des contrats juteux pour des entreprises privées spécialisées dans la surveillance de masse et le transport des migrants. En toile de fond, un business lucratif se développe autour de la traque aux migrants, avec contrats privés et technologies de surveillance. La démocratie américaine vacille sous les coups de boutoir d'un président prêt à tout pour garder le pouvoir.