À Gaza, la situation humanitaire est catastrophique. Les civils meurent de faim. L’aide humanitaire est pourtant là : plus de 140 000 tonnes de vivres attendent aux frontières. Mais Israël contrôle totalement leur accès, imposant ses règles et sa temporalité. La distribution alimentaire a été confiée à la Fondation Humanitaire de Gaza (FHG), une entreprise privée soutenue par les Etats-Unis, critiquée pour son manque de neutralité et son rôle dans la stratégie israélienne. Les ONG elles, ont toutes été écartées. Résultat, toutes les distributions alimentaires tournent au drame.

À bord du Madleen, voilier humanitaire de la #FreedomFlotilla, Rima Hassan, Greta Thunberg et d’autres ont tenté d’ouvrir un passage par la mer. Ils ont été arrêtés illégament dans les eaux internationales. Emprisonnés. Maltraités. Pendant ce temps, les grandes puissances regardent ailleurs. La France, dont six ressortissants participaient à l'opération, se tait ou relativise. Le Premier ministre récuse le mot « otage ». Le ministre des Affaires étrangères accuse ceux qui protestent… de harcèlement.

Et pourtant, ce sont ces « irresponsables » qui agissent. D’autres marchent vers Gaza à travers le désert. D’autres encore traversent le Maghreb en convoi.

Mais la mobilisation continue. Une marche internationale a débuté en Égypte. Un convoi traverse le Maghreb. Tous réclament un couloir humanitaire et la levée du blocus imposé par Israël à Gaza.

Peut-être qu’un bateau, une marche ou un convoi ne suffiront pas. Mais ce sont ces gestes qui, demain, permettront à celles et ceux qui les auront posés… de répondre sans honte, quand leurs enfants leur demanderont : 
« Et toi, qu’as-tu fait pour Gaza ? » 
— J’ai essayé.