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Elisabeth Borne : ce qu'il faut savoir et qui fait peur

C’est fait. Elisabeth Borne est notre Première ministre. Ce n’est pas vraiment une surprise et son nom circulait dans les short-lists qui faisaient le tour du tout-Paris. Et si son visage n’est pas inconnu d’un grand nombre de Français, elle n’est pas non plus une star de la politique.

C’est fait. Elisabeth Borne est notre Première ministre. Ce n’est pas vraiment une surprise et son nom circulait dans les short-lists qui faisaient le tour du tout-Paris. Et si son visage n’est pas inconnu d’un grand nombre de Français, elle n’est pas non plus une star de la politique.

Mais cette polytechnicienne, ingénieure des Ponts et Chaussées est une femme du sérail. Au moins depuis les années Hollande, celle qui est aujourd’hui notre seconde Première ministre après Edith Cresson, arpente les coulisses du pouvoir. Elle a été préfète du Poitou-Charente, directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Écologie. Sous les gouvernements de Macron saison I, elle a été ministre sans interruption. Ministre des Transports, puis de la transition écologique. Et enfin ministre du Travail. Et partout, elle a suivi, le doigt sur la couture du pantalon, la plus pure orthodoxie macroniste. Au service des lobbies, du monde de l’argent. Une DRH avec une kalachnikov, selon l’expression de Paul Elek, intervenant régulier de la matinale du Média. Elisabeth Borne arrive à Matignon après être passée, on l’a déjà dit, par le ministère du Travail. Un ministère où elle a appliqué sans état d’âme le coeur de la politique macroniste, c’est-à-dire le détricotage des protections sociales et dans le cas d’espèce la fragilisation de l’assurance chômage.

Lutter contre les droits des demandeurs d’emploi, c’est aussi lutter pour que les travailleurs soient obligés d’accepter à peu près tout et n’importe quoi. Dans un pays, la France, qui est devenue une championne européenne de la souffrance au travail. Ces chiffres ont été révélés par Eurostat, et notre camarade Nicolas Framont, rédacteur en chef de Frustration Magazine, s’est saisi de cette actualité pour rédiger un article très fouillé sur la question. Il en parle avec Nadiya Lazzouni.

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