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Sacre du PSG : comment Macron, Retailleau et Cnews ont gâché la fête
Victoire historique du PSG en Ligue des Champions face à l'Inter Milan : 5-0. Explosion de joie à Paris, mais réponse brutale du pouvoir : 5 000 policiers, lacrymos, matraques. Retailleau parle de "barbares", un terme lourd, déjà utilisé pour stigmatiser, qui masque mal une obsession : contrôler les corps jeunes et racisés dès qu’ils envahissent l’espace public. La fête, dès qu’elle déborde, devient suspecte. Les Champs-Élysées sont quadrillés, la BRAV-M intervient dès qu’un abribus tremble. Résultat : des centaines d’interpellations, quelques vitrines brisées, et une stratégie policière qui provoque plus qu’elle ne prévient. L’extrême droite en profite pour relancer son vieux disque sur la "racaille", pendant que Macron félicite le PSG avec un "champion mon frère" qui déclenche une tempête raciste. Au fond, ce n’est pas le désordre qu’on combat, mais ceux qui l’incarnent : jeunes, noirs, arabes, populaires. Même quand ils embrassent les CRS, on les gaze. En France, la fête est acceptable tant qu’elle est propre et discrète. Si elle vient du peuple, elle devient un problème d’ordre public.