Au football, la VAR, V.A.R., c’est l'assistance vidéo à l'arbitrage. Et au Média, la VAR, c’est la vérification de la parole des politiques. Et c’est un module préparé et incarné par le journaliste Nabil Touati, qui débunke depuis de longues années les prises de position changeantes au fil des ans - voire des jours ! - de celles et ceux qui nous gouvernent.
Macron, la cocaïne et les mensonges d'état
Dans cet épisode de la VAR politique sur Le Média, Nabil Touati examine comment nos gouvernants, bien que prompts à dénoncer les fake news les visant, propagent eux-mêmes des contre-vérités.
Ce double standard concerne aussi Emmanuel Macron : il dénonce une rumeur le montrant dissimuler un sachet de cocaïne alors qu’il s’agit d’un mouchoir, mais parallèlement il s’amuse des deepfakes, ces vidéos truquées… positives pour son image.
La chronique pointe une série d'exemples de ministres pris en flagrant délit d'inexactitude comme Rachida Dati attaquant France Inter avec de fausses informations, vite démenties par Charline Vanhoenacker, ou encore le ministre chargé des Transports pris en flagrant délit de fake news sur les cheminots. Élisabeth Borne, qui avait juré de “ne pas mentir” sur les retraites, a accumulé les mensonges notamment sur le minimum vieillesse.
Gérald Darmanin est aussi épinglé pour ses arrangements avec la vérité, de l'usage d'armes de guerre à Sainte-Soline à la présentation d'un avis d'imposition “factice” pourtant présenté comme authentique.
Face à ces pratiques, la VAR pointe une rareté au sein du pouvoir : le mea culpa de Christophe Castaner qui avait faussement accusé des manifestants d’avoir “attaqué” un hôpital.