Depuis dimanche 22 juin, des militants du DAL et d’autres collectifs occupent le toit d’un immeuble rue Joseph‑Python, dans le 20ᵉ arrondissement de Paris pour dénoncer la démolition de 400 logements HLM à très bas loyers.

Depuis dimanche 22 juin, des militants du DAL et d’autres collectifs occupent le toit d’un immeuble rue Joseph‑Python, dans le 20ᵉ arrondissement de Paris. L’action vise à dénoncer la démolition de 400 logements HLM à très bas loyers dans le cadre du programme de requalification NPNRU. Sur la reconstruction prévue de 695 logements, seuls 270 seront réellement sociaux, les autres étant destinés à des catégories plus aisées. Environs 600 locataires s’apprêtent donc à quitter leur logement, et 450 HLM à bas loyers vont disparaissent. Le DAL réclame l’arrêt des destructions, le relogement des habitants aux mêmes conditions et l’hébergement des sans-logis dans les logements vacants. Ces destructions sont actées sur fond, selon le DAL, d’une gentrification forcée au nom d’une prétendue « mixité sociale » imposée aux quartiers populaires et qui ne touche presque jamais aux quartiers riches. Mardi 24 juin, le DAL ainsi que les autres organisations à pu rencontrer des représentants de la Mairie de Paris ainsi que du RIVP, mais les discussions n’ont pas abouties. A la place, les occupants du toit de l’immeuble rue Joseph-Python on reçu la visite d’un huissier, ainsi que d’une mise en demeure.