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Free-parties : pourquoi Retailleau veut les punir de 6 ans de prison

Retailleau a trouvé une nouvelle cible : les free-parties. Ces fêtes autogérées, déjà largement stigmatisées, pourraient bientôt valoir jusqu’à six ans de prison à leurs organisateurs. Le ministre de l’Intérieur s’inspire directement du « délit de rave » instauré par Giorgia Meloni en Italie, qui permet de criminaliser non seulement les organisateurs mais aussi les simples participants. Pourtant, la free-party n’est pas qu’une fête : c’est un espace de liberté, d’expérimentation et d’autogestion. Un lieu où la musique échappe au contrôle de l’État et des logiques marchandes. C’est précisément ce que le pouvoir veut étouffer. On se souvient de Steve Maia Caniço, mort à Nantes en 2019, ou de Redon en 2021 où la répression a tourné au drame. L’histoire se répète : la fête libre est perçue comme une menace. Retailleau et consorts tentent d’imposer un modèle sécuritaire où la musique doit être encadrée, consommée, domestiquée. Mais la free-party incarne l’inverse : un refus de la conformité et une célébration collective qui se vit en dehors des règles. Tant que des gens danseront, ces espaces continueront d’exister malgré les coups de matraque.

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