Aujourd’hui dans Le Journal des Luttes, on revient sur une affaire qui illustre, une nouvelle fois, la criminalisation grandissante du mouvement de solidarité avec la Palestine en France. Amine Messal, militant engagé, risque un an de prison et 10 000 euros d’amende pour avoir simplement dénoncé la présence de l’équipe cycliste Israel Premier Tech lors du Tour de France. Une présence qui, pour de nombreuses ONG et collectifs anticolonialistes, participe à une stratégie de sport-washing d’un État accusé de violations massives du droit international. Dans un contexte où les interdictions de manifestations, les arrestations préventives et les procédures judiciaires contre des militants se multiplient depuis deux ans, ce procès pose une question centrale : où s’arrête la liberté d’expression en France aujourd’hui ? Amine Messal est avec nous pour en parler.