De la Géorgie à chouchou des médias : l’étrange parcours de Glucksmann
Raphaël Glucksmann a beau être chouchouté par toute une partie du système médiatique, quand on parle de lui en ce moment, c’est soit pour dire qu’il a des super sondages (13 %), soit pour de mauvaises raisons. Il a d’abord été quasiment le seul à gauche à militer pour le maintien de François Bayrou comme Premier ministre, au nom de la nécessité de trouver un accord de non censure sans jamais vraiment préciser ce qu’il voulait mettre dedans, puis, pendant qu’une partie de la gauche annonçait sa primaire, lui il était avec Hollande et Cazeneuve en train de discuter de social-démocratie… cette photo ne quittera jamais votre esprit et vous hantera jusqu’à la fin de vos jours. Et dernièrement, c’est carrément pour parler de son passage chez LCI, dans un cadre d’émission qui avait été parfaitement défini pour lui, avec d’abord des interventions de vréfrancés pour prouver que c’était un honnête citoyen proche du peuple, et ensuite un débat avec le monstre Zemmour pour montrer que c’était le héraut de la démocratie. Et il a réussi à foirer les deux. Malgré tout, Glucksmann est assez difficile à ignorer en ce moment et malgré tout ses sondages sont relativement favorables dans le contexte actuel. Mais pourquoi ? Peut-être parce que que c’est un homme qui est parfaitement intégré dans le système médiatique et dont les réseaux se sont activés afin qu’on parle de lui tout le temps.