Après plus de quarante années passées derrière les barreaux en France, Georges Ibrahim Abdallah va enfin être libéré. Il sortira de prison le 25 juillet et retournera dans son pays, le Liban. Condamné en 1987 pour complicité d’assassinat de diplomates étrangers, ce militant communiste libanais, engagé dans la lutte contre l’impérialisme et solidaire de la cause palestinienne, était libérable depuis… 1999. Vingt-cinq ans d’acharnement judiciaire, de blocages politiques masqués, et de refus obstiné de l’État français d’entendre raison. Aujourd’hui, la justice semble enfin céder à l’évidence : à 74 ans, Georges Abdallah ne représente plus une menace pour l’ordre public. Mais ce qu’il incarne, lui, dérange encore : une histoire de résistance, de fidélité à ses convictions, et de refus de renier son combat. Une victoire ? Oui. Mais une victoire relative, comme l’a souligné son avocat.

Le Média donne la parole à celles et ceux qui n’ont jamais cessé de se battre pour sa libération, notamment Tom Martin, membre de son comité de soutien.