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Affamés, bombardés, abandonnés : Gaza agonise sous le blocus israélien
À Gaza, les mots manquent face à l’horreur. Depuis des mois, les images d’un peuple massacré à huis clos affluent : quartiers anéantis, enfants démembrés, parents hurlant sur des ruines. Ce n’est pas une guerre, mais une entreprise d’effacement : un génocide à ciel ouvert, où la faim prolonge le massacre. L’aide humanitaire est entravée, voire détournée, et les journalistes – derniers témoins – agonisent lentement. L’AFP alerte : ses collaborateurs risquent de mourir, non de frappes, mais de faim. À l’instar de Bashar ou Ahlam, ils persistent, affamés, épuisés, sans moyens. Les soignants, eux aussi, s’évanouissent de faim en tentant de sauver d’autres vies. Le pédiatre Hossam Abou Safiya, arrêté sans preuve, survit dans des conditions inhumaines.
Le siège de Gaza, imposé par Israël, a transformé la bande en piège. Médecins, journalistes, secouristes tombent, affamés, bombardés, parfois torturés. Même l’OMS n’est pas épargnée. L’aide devient un leurre : des centaines de Palestiniens sont tués en tentant de l’atteindre. Pendant ce temps, la France condamne… mais n’agit pas. Deux députées LFI embarquent à bord d’un bateau humanitaire, tandis que le gouvernement français les désavoue. Aurore Bergé soutient une loi interdisant de parler de génocide. La députée Yadan, quant à elle, avoue avoir fait pression pour retarder la reconnaissance de la Palestine. À Gaza, on meurt dans le silence. En France, on choisit la parole creuse à l’action. Et face à un génocide, se taire, c’est déjà choisir un camp.