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Scandale Pegasus : un an après, l'espionnage généralisé persiste

L’Affaire Pegasus explose il y a un an, le 18 juillet 2021. Cette affaire d’espionnage mondial révèle les dérives de la cybersurveillance. Un an après, quelles sont les retombées de cette affaire sur la juridiction de la cybersurveillance ?

Une violation des droits humains sans précédent. C’est ce que révèle l’enquête du projet Pegasus. Ce dernier est un logiciel espion qui a servi à espionner potentiellement plus de 50 000 numéros. Parmi ces numéros, on retrouve ceux de militants des droits humains, de journalistes et même de personnalités politiques. Il y a un an, le collectif de journalistes Forbidden Stories, en collaboration avec Amnesty International, braque le projecteur sur cette affaire d’espionnage tentaculaire.

“Mais un an après ces révélations, on voit qu’on est très loin du compte en termes de mesures prises. Que les Etats n’ont pas suffisamment agi” déplore Katia Roux, chargée de plaidoyer libertés pour Amnesty International. “Une culture de l’impunité s’est développée dans ce secteur sans que personne ne s’en émeuve. Et les entreprises comme les Etats répressifs continuent d’utiliser ce genre de technologies”. D’après elle, la France de son côté n’a pas agi en conséquence.

Alors que les téléphones d’Emmanuel Macron, d'Edouard Philippe et de 14 ministres de son gouvernement de 2019 ont potentiellement été hébergeurs du logiciel Pegasus, la France a seulement demandé le retrait des numéros de téléphone du logiciel. Pour Katia Roux : “La France manque à ses engagements au niveau international de véritablement prendre des mesures pour encadrer cette surveillance numérique qui est aujourd’hui totalement hors-contrôle. On parle d’un secteur opaque, d’un secteur dangereux pour les droits humains” 

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