De la SFIO au NFP : toutes les fois où le PS a trahi
À la "surprise générale", le Parti socialiste a prolongé le bail des macronistes au gouvernement en refusant de voter la censure du gouvernement de Sébastien Lecornu. Malgré les petites concessions encore incertaines obtenue par Olivier Faure, le parti et ses députés sont de nouveau accusés d'avoir trahi la gauche. Et c'est loin d'être la première fois : en effet, cette tendance du PS à trahir ses engagements, et cette volonté des "socialistes" de faire des concessions avec la droite, elle a un nom : le molletisme, du nom de l'ancien secrétaire général du parti Guy Mollet. Dans ce numéro de C'était pas mieux avant, Gwên revient sur l'histoire et les paradoxes du Parti socialiste, de son ancêtre la SFIO, et d'une manière plus générale du "socialisme réformiste".