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On s'autorise à penser

On s'autorise à penser

Parce qu’il n’est plus possible que seuls “les milieux autorisés” soient autorisés à penser notre monde, ses réalités et ses combats. Cette émission se veut le carrefour des intellectuel·le·s, penseuses·eurs et actrices·eurs des luttes sociales dissident·e·s et/ou invisibilisé·e·s.

Le langage de l'oppression : les contes effrayants de la dette publique

Avec son dernier livre, "Le ministère des contes publics", Sandra Lucbert a construit une petite machine littéraire à saisir et neutraliser les mécanismes par lesquels le néolibéralisme s'est approprié le langage pour en faire le premier instrument de maintien de l'ordre à notre époque d'explosion des inégalités.

Dans ce texte paru aux Editions Verdier, S. Lucbert part du récit d'une réunion publique de protestation contre la fermeture désastreuse d'une maternité du Diois, où le préfet de la Drôme a coupé court à la discussion avec une sentence sans appel, "Nous sommes comptables de la dette publique", et d'un épisode de l'émission télévisée "C dans l'air" où la journaliste Caroline Roux et ses invités s'évertuent à inculquer la terreur face à l 'affreuse menace que représenterait la dette.

Avec LaDettePubliqueC'estMal, expression figée infantilisante, l'autrice attribue un nom à l'ensemble du système d'asservissement qui s'établit grâce à la langue imposée à tous par les agents politiques et médiatiques de la souveraineté du capitalisme financiarisé.

Julien Théry, pour Le Média, a invité Sandra Lucbert à nous présenter sa démarche et à décrire, pour nous aider à nous en prémunir, les techniques de discours par lesquelles les néolibéraux imposent le démantèlement des services publics et des protections sociales.

Le langage de l'oppression : les contes effrayants de la dette publique

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