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Israël accusé : l’ONU utilise enfin le mot génocide, mais le massacre continue
Mardi 16 septembre, l’armée israélienne a lancé officiellement sa phase terrestre principale à Gaza, après des bombardements massifs sur tout le territoire. Cette offensive intervient au lendemain de la visite de Marco Rubio à Jérusalem, où il a réaffirmé le soutien des États-Unis à Israël pour « l’élimination du Hamas ». Netanyahu a salué Rubio comme un « véritable ami d’Israël », confirmant l’alliance indéfectible entre les deux pays. Les frappes israéliennes sur le Qatar, qui ont tué six personnes, ont été minimisées par Washington, malgré les critiques qataries dénonçant un « terrorisme d’État » et la violation du processus de médiation. Pendant ce temps, Gaza-Ville subit des bombardements « massifs et incessants », avec 650 000 habitants piégés et la défense civile palestinienne alertant sur un « massacre majeur ».
Depuis octobre 2023, plus de 200 000 Palestiniens ont été tués selon l’ancien chef d’état-major israélien Herzi Halevi, un chiffre déjà largement sous-estimé. Un rapport universitaire estime que 377 000 personnes ont disparu, dont plus de 150 000 enfants. Ce mardi, une enquête de l’ONU accuse Israël de commettre un génocide, remplissant 4 des 5 critères de la convention de 1948, citant les déclarations de Netanyahu, Herzog et Gallant comme preuves d’intention génocidaire.
Le 22 septembre, Emmanuel Macron reconnaîtra officiellement la Palestine à l’ONU, un geste diplomatique historique qualifié de « chemin irréversible vers la paix ». Notre reporter Amina Kalache sera sur place pour Le Média, pour vous faire vivre ce moment historique en direct.