Un plan d’urgence pour le département de la Seine-Saint-Denis ! C’est ce que réclament enseignants, parents d’élèves et lycéens du 93. Du concret, du réel, très éloigné des discours et des actes de l’exécutif autour du “réarmement civique” de l’école. Un réarmement civique qui passe pour le pouvoir par la généralisation du Service civique national (SNU) pour un coût de 2 milliards par an, par le port de l’uniforme à titre expérimental et par le “Choc des savoirs”, dont la mise en place de groupe de niveau au collège est la mesure phare. Côté enseignants du 93, après avoir largement participé aux deux journées de grève nationale des 1er et 6 février, c’est décidé : il n’y aura pas de rentrée en Seine-Saint-Denis, après les vacances de février. Depuis maintenant quatre semaines, elles et ils multiplient manifestations, actions et réunions publiques pour se faire entendre.

Ce soir pour aborder cette mobilisation hors-norme, nous sommes en compagnie de : Louise Paternoster, Professeure des écoles, Co-secrétaire CGT Educ’Action 93; Emilie Benoît, Enseignante, Syndicaliste SUD Education 93; Catherine Da Silva, Directrice d’école, Syndicaliste SNUipp-FSU 93; Alixe Rivière, Vice-Présidente et porte-parole de la FCPE; Léa, Élève au Lycée Blaise Cendrars