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Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.

Covid-19 : ils veulent nous faire payer la facture | David Cayla

Emmanuel Macron l’a annoncé lors de son discours de lundi dernier. En France, le confinement continuera au moins jusqu’au 11 mai prochain. C’est une nécessité sanitaire, et on sait que son gouvernement, allié des grandes fortunes et du big business, ne s’y est résolu qu’à contrecœur (et fait pression pour que les salariés de certains secteurs pourtant non essentiels demeurent à leur poste en dépit des risques). On sait aussi que la calculatrice de ceux qui nous gouvernent continue de fonctionner. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et les responsables du MEDEF ont déjà averti : il faudra faire des efforts.

À quels sacrifices nouveaux les citoyens doivent-ils s’attendre ? Qui va leur présenter la facture, et sous quelle forme ? Pour répondre à ces questions, nous avons fait appel à David Cayla, maître de conférences à l’Université d’Angers et membre des économistes atterrés. Pour lui, nous allons très vite faire face à trois gros problèmes. La dette de l’État, qui est en train de gonfler, les pertes des entreprises mais aussi, et c’est ce qu’il redoute le plus, un cataclysme bancaire.

Pour Le Média, il évoque les différentes hypothèses qui permettront, après-demain, de sortir de la crise d’aujourd’hui et des crises de demain. Les cures d’austérité, comme celles conçues après la crise financière de 2008, sont en quelque sorte le remède par défaut. Mais cette fois, elles pourraient accélérer la descente aux enfers, y compris lorsque l’on réfléchit selon la grille de lecture néolibérale.

Dès ce moment, les incertitudes sont nombreuses. Beaucoup de propositions se construisent soit autour d’un impossible consensus européen, soit autour de la Banque centrale européenne, monstre technocratique ne visant que sa propre survie, au mépris des souverainetés populaires.

L’immobilisme ne sera pas possible, et les médicaments de cheval contre un effondrement systémique pourraient s’attaquer à l’épargne des ménages. Et faire payer, une fois de plus, la facture aux travailleurs et aux classes populaires. Pendant le confinement, la lutte des classes continue.

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