La Marche des Fiertés se tient à Paris, pendant qu’en Hongrie, Orban l’interdit. Et pendant que l’extrême droite progresse, certains veulent infiltrer nos luttes. On en parle avec Gwen Fauchois, militante LGBTQIA+.

Demain, à Paris, aura lieu la Marche des Fiertés, un événement crucial pour défendre les droits de la communauté LGBTQ+. Mais tandis que nous célébrons ici, en Hongrie, Viktor Orban interdit cette même marche, illustrant la montée inquiétante de l'extrême droite à travers le monde. Ces forces réactionnaires s'acharnent à restreindre les libertés, à enfermer et à réduire au silence. La Marche des Fiertés est la réponse, un cri de résistance. Pourtant, cette année, un groupuscule d'extrême droite, prétendant s'opposer aux 'dérives woke et LGBT' et à 'l'immigration massive', cherche à s'infiltrer dans l'événement. Leur présence soulève de sérieuses questions sur la stratégie insidieuse des réactionnaires pour s'immiscer partout, souvent avec la complicité de nos dirigeants. En effet, le ministre Bruno Retailleau a même proposé une protection policière à ces extrémistes. Sommes-nous en train de perdre la raison ? Pour éclairer cette situation, nous recevons Gwen Fauchois dans le Journal des Luttes. Elle est militante LGBTQIA+, qui nous aidera à décrypter ces enjeux brûlants."