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Corruption : Sarkozy libéré de son bracelet, pas de ses casseroles
Affaire des écoutes, Bygmalion, financement libyen...
Nicolas Sarkozy n’a jamais vraiment cessé d’occuper l’espace médiatico-politique. Mais depuis quelques années, c’est dans les rubriques judiciaires qu’il fait le plus parler de lui.
Affaire des écoutes, Bygmalion, financement libyen… L’ancien président collectionne les mises en examen et les procès.
Sa première peine ferme est tombée en 2021 : un an de prison sous bracelet électronique pour corruption dans l’affaire "Paul Bismuth". Après quatre mois, le bracelet lui a été retiré en raison de son âge (70 ans), les apparitions publiques ont repris, mais la justice, elle, continue son travail. Et 2025 s'annonce chargé !
Dans l’affaire du financement libyen, le parquet a requis 7 ans de prison ferme. Verdict attendu en septembre. Dans Bygmalion, la cour d’appel a confirmé sa culpabilité en 2024. Dernier recours : la cassation, aussi en 2025.
Sarkozy clame le harcèlement judiciaire, mais les faits sont là. Sa stratégie reste la même : nier, faire appel, dénoncer un complot. À droite, on appelle à la fermeté pour les délinquants. Mais quand l’un des leurs tombe, c’est l’indulgence qui prévaut. Sarkozy n’est pas au-dessus des lois, mais il semble en connaître les failles. Et pendant qu’il continue de multiplier les recours, la confiance dans l’équité de la justice s’effrite.
