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« Une classe qui se tient sage » : Cinq ans après le pouvoir opprime toujours Mantes-la-jolie

Il y a 5 ans, 151 lycéens de Mantes-la-Jolie étaient violemment interpellés et humiliés par la police qui a filmé et diffusé la scène. 5 ans après, les enfants des quartiers sont toujours en danger.

Il y a 5 ans, 151 lycéens de Mantes-la-Jolie étaient violemment interpellés et humiliés par la police qui a filmé et diffusé la scène qui restera un traumatisme pour les habitants des quartiers populaires. On y voit des enfants agenouillés, mains sur la tête, un jour de décembre 2018, tournés en dérision par des policiers célébrant "une classe qui se tien sage". Ces images terribles avaient suscités l'indignation et la colère à travers le monde entier. Les mères de Mantes-la-jolie et du Mantois y voient le symptôme d'une "république à bout de souffle, qui ne tient ses pauvres et ses colonisés que par la matraque, le taser, le LBD et la prison".

5 ans après, les enfants des quartiers sont toujours en danger. C'est ce constat qui a conduit le Collectif de défense du Mantois à organiser une rencontre publique le 10 décembre dernier au centre culturel Le Chaplin de Mantes-la-jolie, Pour ne pas oublier. Contre toute attente la rencontre a été annulée par le président du centre, la veille pour le lendemain, au prétexte que "la présence d'un député en tant qu'invité n'est pas possible".

C'est pour parler de cette censure que nous avons reçu Yessa Belkhodja du Collectif de défense des jeunes du Mantois. Avec Amal Bentounsi, fondatrice du collectif Urgence Notre Police Assassine et NPA et Michel Zecler, producteur de musique victime de violences policières, elle lance un appel à marcher contre le racisme, l'islamophobie et pour la protection des enfants le 21 avril 2024, à Barbès-République. 

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