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Deux manifestations pour une même cause. Rendre hommage à Georges Floyd et dénoncer les violences policières. C’était la configuration étonnante qu’offrait la capitale ce samedi.

Le premier rassemblement – officiellement interdit, mais toléré - s’est tenu place de la Concorde, à proximité de l’ambassade des États-Unis. Le bâtiment était inaccessible, défendu par un mur de grilles mobiles de la police.

Organisé par la Ligue de défense noire africaine, la tonalité était radicale.

Cependant, parmi les participants, le discours était nettement plus mesuré. Certains se sentaient d’ailleurs davantage en résonance avec la manifestation de mardi dernier, porte de Clichy, à l’appel d’Assa Traoré, la sœur d’Adama Traoré.

Bloqué sur la place, le cortège a tenté de se diriger vers l’Assemblée nationale. Objectif, la statue de Colbert, à droite des colonnades du Palais-Bourbon. Colbert fut l’initiateur du Code noir, le premier texte juridique qui, en 1635, organise l’esclavage.

Mais la présence massive des gendarmes mobiles a stoppé net toute velléité de franchir la Seine.

Les manifestants se sont ensuite dispersés. Certains ont rejoint le Champ de Mars où se tenait un second rassemblement appelé par des collectifs se réclamant des Gilets Jaunes ou de la mouvance antifa. Mais pas par le Comité Adama.

Vers 21 heures, devant le refus des manifestants de quitter les lieux, les forces de l’ordre ont inauguré une tactique surprenante. Les 200 personnes encore présentes ont été nassées puis raccompagnées par groupe de dix jusqu’au métro le plus proche.

Dans un communiqué, la préfecture de police de Paris avance le chiffre de 5500 participants pour les deux rassemblements. Quatre fois moins que mardi dernier, porte de Clichy.

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