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Chloroquine, la molécule qui m'a rendu fou - Les soldats de la cause (3)

Par Olivier-Jourdan Roulot

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S’il a surgi brutalement dans l’actualité, Didier Raoult n’est pas le premier scientifique venu. Il a derrière lui une carrière déjà longue. Pour la construire, il s’est appuyé sur des « troupes de choc » très politiques. Troisième volet de notre enquête.

Lire les deux premiers épisodes de notre enquête : L'agent provocateur (1) et Science contre science (2)

Au-delà de son étude et des querelles sur son interprétation, les contempteurs de l’infectiologue échevelé pointent du doigt les amitiés et les réseaux qu’ils lui prêtent - et qui assurent sa promotion. Ceux-ci seraient nettement marqués à droite - voire à l’extrême droite -, affirment certains. Pour ramener les choses à leur juste mesure, il est utile de rappeler que ceux de ses adversaires sont tout aussi constitués. Il n’est par ailleurs pas anormal d’en croiser quand on s’intéresse à la politique de santé. Ce préalable posé, les réseaux de Didier Raoult sont bien réels et anciens.

Pour partir à la conquête de l’Université au cours de la décennie 90, le quadra d’alors avait pu compter sur le soutien de « troupes de choc » - selon l’expression d’un témoin interrogé par Le Média - dont la mobilisation lui avait permis de devenir président d’Aix-Marseille II. Sous la houlette de Maurice Toga, ex-député des Bouches-du-Rhône, et de ses hommes, la faculté de médecine est alors un bastion du RPR. Ça tombe bien : le candidat a grandi dans une famille à la fibre gaulliste, il est lui-même un admirateur du général. Ce soutien se révèle décisif. Le 13 septembre 1994, Didier Raoult est élu par 77 voix contre 38 à son adversaire, au premier tour. La victoire est magnifique et sa carrière s’envole.

Partition sudiste

Dans la controverse actuelle autour de la chloroquine, la partition est aussi géographique. À Marseille, le patron de l’institut Méditerranée Infection jouit d’une grande considération, dans la rue mais aussi au sein de la classe politique. Durement éprouvée par l’épidémie, celle-ci s’est précipitée pour se faire dépister à l’IHU, au lendemain de l’improbable 1er tour du 15 mars - et même avant, parfois. Parmi ceux-là, quelques-uns diagnostiqués positifs ont été traités avec la fameuse molécule. Peut-être que certains figurent dans les patients de l’étude controversée, ou dans la suivante.

Dans la liste de ces personnalités dépistées, et parfois traitées, on trouve deux candidats à la succession de Jean-Claude Gaudin à la mairie de Marseille (la présidente LR du département et de la métropole, Martine Vassal, et l’ex-président de l’université Yvon Berland, candidat du camp Macron), deux députés (les LR Guy Tessier et Valérie Boyer), ainsi que plusieurs élus engagés dans la campagne des municipales (le maire du 4ème secteur Yves Moraine et l’adjointe à l’urbanisme Anne-Laure Caradec, tous deux candidats sur les listes Vassal, le premier avec la casquette de porte-parole). L’Institut Méditerranée Infection a encore reçu la visite d’un autre parlementaire, ancien socialiste dont on moque la nature hypocondriaque : le toujours sénateur Jean-Noël Guérini.

À Nice, le maire LR Christian Estrosi a été détecté positif au Covid-19. On a pu le voir néanmoins « en pleine forme » sur l’antenne de BFM TV. Lundi 23 mars, il y explique depuis son salon s’être soigné à la chloroquine et avoir « le sentiment d’être guéri ».

L’occasion pour l’ex-ministre de Nicolas Sarkozy de redire tout le bien qu’il pense de son ami de jeunesse (Didier Raoult et Christian Estrosi ont été au lycée ensemble), dont il est un VRP convaincu. La veille, l’édile avait annoncé que l’hôpital public qu’il préside à Nice allait expérimenter le recours au remède du Marseillais. « J’ai obtenu satisfaction, se réjouit-il dimanche 22 mars sur son compte twitter. #Nice06 et son CHU validés et approvisionnés pour mettre en place le protocole du professeur Didier Raoult avec consentement des familles ». Il en profite pour délivrer une autre revendication : « Il serait souhaitable que, dans les mêmes conditions, la médecine de ville soit habilitée à le prescrire ».

Ce mardi 7 avril, un autre « miraculé » apporte son écho à l’œuvre collective, toujours sur le front sudiste des pro-Raoult. Satisfait des effets de son traitement, le « dépisté » Yves Moraine décide d’ouvrir les portes de sa mairie des 6ème et 8ème arrondissements de Marseille deux fois par semaine à ses administrés. Il ne s’agit pas d’anticiper la fin du confinement, mais de leur offrir la possibilité de se faire dépister, eux aussi.

S’ils se présentent sans ordonnance, un médecin leur prescrit sur place le test, après un examen « a minima ». Et si celui-ci se révèle positif, là encore, tout est prévu : les dépistés sont invités à « s’adresser aux urgences de l’IHU Hôpital de la Timone pour bénéficier d’une consultation en maladies infectieuses ». En clair, se faire administrer le mélange hydroxychloroquine/azithromycine. 

Sous le signe du général...

Successeur de Christian Estrosi à la tête de la région Paca, Renaud Muselier n’a pas hésité à prendre des décisions en urgence face à la menace d’une contagion à grande échelle au sein de son administration. La collectivité qu’il préside a été la première en France à mettre ses agents en télétravail. Elle a fermé ses portes dès le jeudi 12 mars. « Une décision très lourde, commente l’ancien président de l’Institut du monde arabe joint par Le Média, mais j’étais le cluster régional ». Au total, 21 collaborateurs sont diagnostiqués positifs. Parmi eux, quatre chauffeurs et plusieurs hauts fonctionnaires - le directeur général des services, la directrice des ressources humaines et son adjoint, ainsi que la directrice de la communication.

Dès que l’alerte a été déclenchée, la région a mis en place un protocole avec l’institut de Didier Raoult pour tester ses salariés et « essayer de contenir la digue ». La France est alors en phase 2, ce qui impose de dépister tous ceux qui ont été en contact avec les personnes porteuses du virus.

Chloroquine, la molécule qui m'a rendu fou - Les soldats de la cause (3)
Renaud Muselier, président de la Région PACA, sur le plateau du Média.

« Tout le monde a été immédiatement adressé à l’IHU, il y en a eu un paquet, à peu près 1000 ou 1500 personnes », précise l’ex-secrétaire d’État aux Affaires étrangères. Sur les 21 agents touchés, la moitié est traitée à la chloroquine. Une dizaine des fameux patients du protocole Raoult se trouvent donc ici. « Oui, la moitié sont à moi », confirme Renaud Muselier. Ce choix d’adresser ses fonctionnaires aux bons soins du professeur Raoult, le président LR de la région Paca l’a pris d’autant plus naturellement qu’il siège au conseil d’administration de l’Institut Méditerranée Infection.

Les deux hommes se connaissent de longue date : avec un certain Yvon Berland, le petit-fils de l’amiral Muselier est l'un de ceux qui animaient les fameuses « troupes de choc » avec lesquelles l’infectiologue est parti à la conquête de l’Université, un quart de siècle plus tôt... Il s’est lui aussi soumis à un test, négatif à deux reprises.

Un conseil de ministres

L’ancien membre du gouvernement Raffarin n’est pas le seul responsable politique parmi les administrateurs de l’Institut. Autour de la table du conseil, ils sont trois anciens ministres : en plus de Muselier siègent l'ex-secrétaire d’État de gauche Geneviève Fioraso et l'ancien ministre de droite Philippe Douste-Blazy. Une répartition et un dosage savants qui témoignent de l’habilité du président de la fondation à la tête de l’IHU. Logiquement, ces relais se mobilisent aujourd’hui. 

Chloroquine, la molécule qui m'a rendu fou - Les soldats de la cause (3)
La composition du conseil d'administration de l'IHU Méditerranée Infection.

Ainsi, le jeudi 26 mars, l’ex-ministre de la Santé, Douste-Blazy, chante à son tour les mérites de la molécule. Dans une vidéo diffusée depuis l’hôpital de Garches, il en appelle en blouse blanche au président de la République : « Permettez la prescription de la chloroquine aux malades avant qu’il ne soit trop tard ! », lance l’ancien maire de Toulouse, comme une injonction. « Cet appel est lancé, monsieur le président, pour que vous permettiez à tous les médecins français, qu’ils soient hospitaliers ou libéraux, de prescrire s'ils le souhaitent en leur âme et conscience ce traitement aux malades atteints de Covid-19 [...] et ne pas le réserver aux patients qui ont les formes sévères ou pire, en état de détresse respiratoire aiguë où il est souvent trop tard ». 

Décidé à mouiller la chemise, Philippe Douste-Blazy n’en reste pas là. Sa pétition lancée la semaine dernière avec le chef des maladies infectieuses de l’hôpital Raymond-Poincaré Christian Perronne a immédiatement cartonné. En six jours, elle a recueilli plus de 455 000 signatures pour dire « #NePerdonsPlusDeTemps ». Parmi les premiers signataires figurent l’ancienne ministre Michèle Barzach, le président de l'association des médecins urgentistes Patrick Pelloux, la psychiatre et députée LREM du Bas-Rhin Martine Wonner, le professeur de parasitologie et de clinique des maladies infectieuses Marc Gentilini, ou encore l’ancien chef du service de maladies infectieuses de la Pitié-Salpêtrière, François Bricaire.

« Ça fait déjà deux semaines que les autorités italiennes autorisent tous les médecins en Italie, à l’hôpital mais aussi les médecins généralistes en ville à prescrire l’hydroxychloroquine à tous les malades qui en ont besoin », s’indigne le professeur Perronne dans une vidéo enregistrée vendredi dernier. À ses côtés, l’ancien titulaire du portefeuille à la Santé martèle son message : « Les autorités sanitaires de notre pays voient tous les jours que le taux de mortalité à Marseille est beaucoup plus bas que dans le reste du territoire national ». Un activisme qui exaspère au plus haut degré son lointain successeur, Olivier Véran.

Ce jeudi 9 avril, Philippe Douste-Blazy n’a pas manqué de se féliciter du déplacement d’Emmanuel Macron, venu à Marseille à la rencontre du professeur Raoult dans son institut. « Je salue l’initiative du chef de l’État », a commenté l'ancien conseiller spécial du Secrétaire général des Nations unies. Renaud Muselier n’est pas en reste. « La visite du Président de la République doit faire taire tous les indécis !, estime le président de l’association des régions de France dans un communiqué très offensif. Cet événement saura, je l’espère, ramener la science et la médecine là où elle aurait [sic] toujours dû être : aux côtés des malades. La décision politique primera toujours sur le verbiage ». Pour l’heure, l’Elysée a précisé que ce déplacement n’avait pas valeur de validation du protocole du patron de l’IHU.

L’ancienne secrétaire d’État du gouvernement Valls, Geneviève Fioraso, est une autre carte majeure dans le jeu de Didier Raoult. En cette période de tensions, ses talents sont certainement précieux pour fluidifier la relation avec le ministre de la Santé.. En effet, Olivier Véran était son suppléant lorsqu'elle était députée socialiste de l’Isère. Il lui a d’ailleurs succédé dans sa circonscription. Et Didier Raoult, s’il joue publiquement la rupture avec les autorités, prend soin en coulisses de ne surtout pas perdre le contact avec le gouvernement. Un orteil dedans, deux pieds dehors.

Ambitions contrariées

Il y a 25 ans, on l’a vu, l’ascension à l’université de la Méditerranée de Didier Raoult avait bénéficié de la mobilisation de réseaux engagés (à droite). Une fois à sa tête (1994/1999), celui qui est déjà considéré comme un infectiologue de haut niveau se révèle un président très actif. « Il a fait beaucoup pour la renommée d’Aix/Marseille II et pour le projet de fusion [des 3 ex-universités aixo-marseillaises, NDLR], confirme un haut fonctionnaire qui a travaillé avec lui, même si c’est logique qu’il ait ensuite été écarté, car c’est un type pas forcément buvable [sic] ». Un autre témoin qui l’a croisé plusieurs fois dans des réunions se souvient de quelqu’un « d’extrêmement ambitieux et extrêmement prétentieux ». « Il faisait partie de ceux qui prenaient tout le monde de haut. Nous, on le prenait pour un mégalo ».

À l’époque, on lui prédit, dans le milieu de la recherche, un avenir en politique. « Il avait ses entrées très directes au ministère, reprend notre interlocuteur, on disait que c’était la seule chose qui l’intéressait, être dans les cercles de pouvoir, et pourquoi pas devenir ministre ». Des velléités démenties rétrospectivement par son ami Renaud Muselier, élu député en 1993 et premier adjoint de Jean-Claude Gaudin à la mairie de Marseille en 1995. « Il n’a jamais eu d’ambition politique », assure le président de région. 

Quoi qu’il en soit, deux décennies plus tard, même ceux qui l’appréciaient modérément se refusent à remettre en cause ses compétences de scientifique. « Je n’avais pas plaisir à le fréquenter, ce n’est pas quelqu’un qui aime le consensus ou faire les choses calmement. Il est exaspérant. Mais franchement, je doute qu’il s’amuse à de la manipulation et que les expériences qu’il mène dans son unité soient bidons. Après oui, sans doute en rajoute-t-il pour se vanter et dire « je ne suis pas un has been, je suis le meilleur du monde ! » ».

Camp contre camp

Dans le camp des pro-Raoult, beaucoup mettent en avant les circonstances du moment et l’urgence imposée par le caractère galopant de l’épidémie. Les plus virulents estiment qu'on aurait pu sauver des centaines de vies si on avait suivi ses recommandations depuis la fin du mois de février. Ceux-là voient dans la situation actuelle une resucée - ni plus ni moins - du scandale du sang contaminé. À l’époque, les autorités n’avaient pas jugé utile de tester suffisamment tôt les poches de sang pour éviter de contaminer les transfusés avec le virus du sida - alors que des voix réclamaient qu’elles soient chauffées à 60 degrés. Pour eux, les discussions sur la méthodologie sont irresponsables. Il faudrait cesser d’ergoter, parce qu'il n'y aurait pas d'autre choix.

« Chaque jour de retard dans une épidémie, c’est des milliers de morts en plus sur la conscience » : dans une vidéo postée le 22 mars, Idriss Aberkane s’en prend vertement à ceux qui égratignent la réputation de Didier Raoult et remettent en cause son protocole. Le conférencier et essayiste de 33 ans, spécialiste des sciences cognitives, est une voix suivie sur Internet. Sa chaîne Youtube compte 105 000 abonnés. Intitulée « Pourquoi Raoult est un héros », sa vidéo survitaminée dénonce l’aveuglement des scientifiques et du monde de la santé - une « bande d’académicards inconscients » (1) -, le conformisme qui « tue l’innovation » et « une mentalité bras ballant qui fait des morts ».

Très remonté, Idriss Aberkane va jusqu’à qualifier de « criminel » l’attentisme des autorités françaises. Les tenants de l’éthique, qui ont souligné que l’étude de Raoult et de son équipe a été publiée dans une revue « amie » (épisode 2 de notre série), sont mis en boîte : « Au CNRS, les gars qui publient dans les journaux des copains, je pourrais vous en faire une liste longue comme le bras ! », sulfate le conférencier. « La vraie question c’est : doit-on respecter le code de la route quand on est une ambulance et que quelqu’un va crever à l’arrière ? ».

Dans une tribune publiée le 25 mars par Mediapart, Claude Escarguel, Anne Hessel et Pierre Larrouturou sont tout aussi alarmistes : « Perdre encore six semaines [avant les résultats de l’étude Discovery, NDLR] serait suicidaire ». « Chaque jour qui passe sans traitement se paiera par un grand nombre de victimes supplémentaires », s’alarment le microbiologiste, la médecin et candidate aux européennes de 2019 sur la liste de Raphaël Glucksmann (et fille de Stéphane Hessel) et le député européen. De toute façon, même si la potion du docteur Raoult se révèle au final inefficace, le jeu en vaut la chandelle, estiment-ils. Il faut tenter le coup. 

Une chercheuse de haut rang, qui a accepté de donner son avis au Média sous couvert d’anonymat, ne dit pas autre chose : « Si vous me demandez en tant que scientifique de vous dire que la chloroquine fonctionne face au coronavirus, je ne peux pas le dire, non », confie-t-elle. « Il y a deux attitudes possibles, constate cette immunologiste française parmi les mieux classés internationalement. Je comprends celle qui consiste à utiliser son protocole même si il n’est pas encore scientifiquement validé. En situation de crise, Raoult a certainement raison, c’est l’attitude à avoir. Le calcul risque/bénéfice est vite fait. Avec la chloroquine, on ne donne pas aux gens quelque chose qui va leur faire du mal ». 

Les pour... contre les antirétroviraux

Les anti n’ont pourtant eu de cesse d’allumer l’ancien pensionnaire de l’internat de Briançon sur la question des effets secondaires. Un constat qui met en rogne Idriss Aberkane, qui retourne l’argument de la dangerosité : « Et les antirétroviraux qui sont donnés, à votre avis, ils n’ont pas d’effets secondaires ? Sauf que [pour] ces antirétroviraux, on n’a pas évidemment le recul clinique qu’on a sur la chloroquine depuis 1949, approuvée par la FDA (la Food and Drug administration, qui délivre les autorisations pour les médicaments aux Etats-Unis) en traitement contre la malaria depuis 1949 ».

« Si l’on veut casser la propagation de la maladie, écrivent Claude Escarguel, Anne Hessel et Pierre Larrouturou, il est urgent de traiter massivement toutes celles et ceux qui appellent leur médecin parce qu’ils présentent des signes laissant penser qu’ils peuvent être contaminés […]. Un traitement « sans risque important » est disponible, il faut faire « à la guerre comme à la guerre » ». Le trio pointe un doigt accusateur en direction des anti-Raoult : « Tous ceux qui suivent le dossier savent que quelques grands laboratoires qui produisent des anti-rétroviraux nettement plus coûteux auraient préféré que la Chloroquine soit exclue de cette étude. Le cynisme et le goût de l’argent atteignent parfois des niveaux totalement écœurants… ». 

Pour les mettre définitivement en boîte, les trois signataires de la tribune en appellent à la mémoire collective. « Ceux qui se moquent aujourd’hui du Professeur Raoult ne se moquaient-ils pas du Professeur Montagnier quand il envisageait des cofacteurs bactériens facilitant la réplication du virus du SIDA ? » 


(1) Il y a quelques années, Idriss Aberkane a été épinglé pour sa propension à survaloriser ses expériences dans son CV. Un pêché pas totalement neutre quand on dénonce l’académisme et la rigorisme de certains...

Illustration de Une : Adrien Colrat - Le Média.

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