Le 9 novembre un étudiant de 22 ans s’est immolé par le feu face au Crous de Lyon. Dans une lettre d’adieu, il dénonce sa situation de précarité et les responsables politiques et médiatiques qui, selon lui, ont permis le développement d’une précarité grandissante chez les étudiants universitaires.

“J'accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l'UE de m'avoir tué, en créant des incertitudes sur l'avenir de tous, j'accuse aussi Le Pen et les éditorialistes d'avoir créé des peurs plus que secondaires”, avait-il écrit avant de s’asperger d’essence.

Trois jours après, ses camarades de cours et de lutte se sont réunis pour dénoncer la précarité de leur condition, ainsi que les politiques qui l’ont rendue possible. Reportage sur une journée de lutte et d’émotion, entre occupation des établissements et émoi.