Ce dimanche 22 juin à l’aube, le président Trump a annoncé via Truth Social: une frappe américaine “très réussie” sur trois sites nucléaires iraniens. Trump s’est vanté d’avoir rétabli la dissuasion américaine avec cette attaque qui aurait infligé des “dommages extrêmement graves”. Tandis que l’Iran parle de “dégâts assez superficiels” et promet des “conséquences éternelles”. Téhéran menace même de fermer le détroit d’Ormuz, une voie cruciale pour 20% du pétrole mondial.

Le président Emmanuel Macron a appelé à “éviter une escalade incontrôlée” au Proche et Moyen-Orient. Il réunira, ce mardi 24 juin, un nouveau conseil de défense afin de mettre en place “une solution démocratique”. Mais quelle est la cohérence de cette action? D’un côté, on nous présente cette opération comme une frappe préventive, un acte de défense. De l’autre, plusieurs voix questionnent les frappes israéliennes en Iran qui sont passées sous silence.

Le président américain Trump répétait entre 2011 et 2013 que l’ancien président Obama allait attaquer l’Iran car il était “incapable de négocier…” Aujourd’hui, Trump reproduit le même schéma qu’il reprochait au président Obama. Avec nos invités, Bahram Soltani, professeur iranien émérite à la Sorbonne et Marie-Christine Bonzom, politologue et spécialiste des États-Unis, nous reviendrons sur cette attaque, sur les conséquences régionales et globales mais aussi comment comprendre ce retournement historique.