Dans cet épisode de la VAR politique sur Le Média, Nabil Touati décortique la communication politique de Rachida Dati. Sa méthode : cogner avec des formules assassines puis surjouer les rires afin d’adoucir son image...

Dans cet épisode de la VAR politique sur Le Média, Nabil Touati décortique la communication politique de Rachida Dati. Sa méthode : cogner avec des formules assassines puis surjouer les rires afin d’adoucir son image, tout en attaquant les journalistes pour faire diversion. La ministre de la Culture, qui accuse sans preuve France Télévisions de payer des témoins, prétend répondre à toutes les questions. Pourtant, les archives la contredisent, montrant sa fuite face aux investigations d’Élise Lucet sur ses activités d'avocate pour des entreprises du Cac 40 alors qu'elle était eurodéputée.

La VAR revient sur l'affaire GDF Suez, où ses dénégations sont mises à mal par de nouvelles révélations. Face aux accusations de "corruption" et "trafic d'influence" dans l’affaire Renault-Nissan, sa défense consiste à comparer son cas à d'autres, sans vraiment répondre sur le fond. Sa visite officielle au Sahara occidental "marocain" soulève aussi la question du mélange des genres entre ses anciennes activités de "négociatrice" au Maroc et son actuel rôle ministériel. Enfin, la chronique pointe son reproche d'essentialisation à l'humoriste Merwane Benlazar, alors qu'elle-même met en avant sa "marocanité", et que Nicolas Sarkozy la présentait avant tout par ses origines.