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Le Ciné-club hebdo d'Eugenio Renzi #9

Par Eugenio Renzi

Eugenio Renzi est critique de cinéma. Ancien membre de la rédaction des Cahiers du Cinéma, il écrit aussi pour le quotidien italien Il Manifesto.

Le sketch au cinéma : tel est le thème de cette semaine, des Monty Pythons à Pasolini en passant, entre autres, par Nanni Moretti, Will Ferrell et... Groland. Ce qui n'empêche pas de choisir Technoboss, de Joao Nicolau, parmi les e-sorties. Et de poursuivre l'hommage à Michel Piccoli, dimanche, avec une station devant la Joconde des cinéphiles.

– Ne crois-tu pas, Socrate, qu'il y a un moyen terme entre télévision et cinéma ? Ou bien penses-tu que ce qui n’est pas long est nécessairement court ? Et que ce qui ne fait pas rire fait forcément pleurer ; que soit on aime les acteurs, soit on aime les auteurs ; soit on aime le cinéma de Rome, soit celui de Lutèce ? Ou bien penses-tu qu’il existe un moyen terme entre toutes ces choses ?

– Je crois qu'il en existe un, Diotime.

– Et saurais-tu le nommer ?

– Non, Diotime, je ne sais pas.

– Eh bien, c'est le sketch.

– Il faudrait être devin pour saisir le sens de tes paroles !

– Le sketch est un format court, mais que l'on peut accumuler pour faire un long. Cela peut venir d'un seul auteur. Ou bien de plusieurs. Dans ce dernier cas on fait intervenir un acteur, ou bien un couple, pour faire le lien entre les différents épisodes. Par nature plutôt comique, le sketch se prête tout aussi bien à la poésie et au drame. On en a fait grand usage en Italie, en France. Cela a permis à la nouvelle vague de cartographier son Paris. Et à une génération de comédiens de la télévision de passer au grand écran.

– Tu as bien raison Diotime. Mais dis-moi, qu'est-ce cela vient faire dans le Ciné-club hebdo un lundi 25 mai 2020 ?

– Comment, Socrate, tu ne le sais pas ?

– Si je le savais, je ne serais pas en admiration devant tes paroles.

– Ne vois-tu pas que notre pays se trouve au milieu du gué ? Entre « Restez chez vous » et « Entassez-vous dans la ligne 13 » ? Entre la VOD et la Salle ?

– Et alors quoi ?

– Alors c'est bien un sketch, tout cela.

– Tu dis vrai, Diotime.

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Lundi : film lunaire

Monthy Pythons, le sens de la vie / The Meaning of Life (1983, 1h43), de Terry Gilliams et Terry Jones. Disponible sur FILMOTV, et CANALVOD.

Les Monthy Pythons ont toujours eu un tropisme pour les récits chevaleresques. Et d'emblée leur meilleure blague a été l'absence de chevaux à l'image (ce qui n’empêche pas d’entendre leur galop), dans Sacré Graal. Dans Le Sens de la vie, ils se passent aussi des chevaliers, des armures et des dragons, et s'attaquent à l'Angleterre contemporaine (époque Thatcher). Ou plutôt à son cinéma, que les Pythons parodient dans tous les sens, un sketch après l'autre. Tout l'imaginaire cinématographique britannique y passe : l’entreprise, la ville ouvrière, l'école (où ils détruisent avec 7 ans d'avance Le Cercle des poètes disparus, navet américain, mais en sauce anglaise, de Peter Weir). Sans chevaux ni chevaliers, car c’est le sens même de la vie qui devient chevaleresque (et Terry Gilliam n'aura jamais été aussi proche de l’idéal picaresque qu'il essayera tant de fois de mettre en scène par la suite). Autrement dit, ce sont les sketchs eux-mêmes qui sont envoyés au casse-pipe. Comme Don Quichotte et Sancho Pancha, c’est-à-dire avec un mixte de noblesse et de trivialité, de désuétude et de modernité, ils donnent l'assaut à un vrai faux moulin à vent : le cinéma anglais.

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Mardi : film de lutte

...avec une programmation spécialement confiée à notre technoboss Frédéric Moreau :

« Le meilleur pâtissier » (Groland, Le Zapoï du 06/04, CANAL+) ; « Will Ferrell Will Do Anything to Get You to Vote » (Spot pour la campagne électorale de Barack Obama, 2012) ; David Brent's first scene (The Office, NBC, 2005-2013) ; Ricky Gervais, monologue d'ouverture aux Golden Globes 2011 (avec sous-titre en français) ; Pierre Richard et le Charriot (La Chèvre, Francis Veber, 1981).

« Internet s'est emparé du rire et en a fait du LOL. Rien ne circule mieux que les sketchs, extraits de films, vidéos plus ou moins gag. On s'envoie du rire comme on s'envoie des photos ou des emojis. Pour donner des nouvelles, en prendre, faire le point, demander comment ça va. Aussi n'est-il pas facile de parler de cela sans complaisance. Surtout en ce moment. Il faudrait pourtant.

Aucun rapport ni familiarité a priori entre les extraits choisis pour cette sélection. Ils se passent volontiers de commentaires. Mais puisqu'il faut bien les unir, leur intérêt commun est de se situer sur une limite. On a coutume de dire qu'on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. Disons plutôt qu'on peut en effet rire de tout, à la condition que quelque chose nous sauve de ce tout. Un quelque chose qui, sans doute, tient plus de la forme – de l'informe – que du contenu.

Ce qui sauve Groland du mauvais goût, c'est l'artisanat : et ce qui pourrait être odieux devient exquis. La boulangerie du Reich, il a fallu la faire, et ses pâtisseries aussi, d'une main à la fois attentive et bricolée. L'impossibilité de la chose est traduite par cela même qui la rend possible, pour deux minutes : le laisser-aller. Celui-ci, dès lors, est non un défaut mais une éthique.

Ce qui sauve The Office de l'obscène, c'est que Ricky Gervais invente des gestes, des mots, un jeu qui à la fois montre et efface la nullité de son personnage (c'est à la fois la même chose et l'inverse dans le monologue qui a ouvert les Golden Globes 2011) : là aussi, on affaire à de l'inconcevable, dont l'on se trouve protégé par sa représentation même.

Ce qui sauve Will Ferrell est plus étrange : un aller et retour entre élégance et outrage, bas et haut – tantôt c'est l'une qui sauve l'autre, tantôt l'autre l'une.

Enfin, ce qui sauve Pierre Richard, c'est son innocence, ses cheveux et sa mine d'angelot. J'irai plus loin : c'est l'innocence dont il arrive, on ne sait comment, à faire don au plus roué des personnages, Campana, et au plus terrestre des acteurs, Depardieu.

Mais peut-on être innocent quand on fait rire ? La bonne question est plutôt : peut-on ne pas l'être ? » 

Frédéric Moreau

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Mercredi : évasion

Technoboss (2019, 1H54), de Joao Nicolau. Disponible en VOD sur ARTE, UNIVERSCINEFILMOTV, CANALVOD, et en salle virtuelle sur 25eheure.

Prévu initialement pour une sortie classique au cinéma, le nouveau film du portugais Joao Nicolau sera finalement diffusé en e-salle. Cela tombe bien, le film parle de technologie. C’est à dire de l’ancien et du nouveau. Bref, il parle du cinéma.

C’est l’histoire de Louis Rovisco, co-gérant d’une petite entreprise de dispositifs électroniques : caméras de surveillance, badges, portes sécurisées, etc. Boss (patron disait-on autrefois) mais proche de la retraite, son rapport à la technologie est plutôt sain, assez cavalier : il vient, il voit, il vend. Son diagnostic est toujours le même: « c’est vieux, il faut le changer ». C’est bien ça la technologie, une machine à imposer du nouveau et par conséquent à fabriquer du vieux. Escroquerie ? Un peu. Culot ? Oui, mais il y a plus. Il y a un film.

Il est vrai qu’on ne sait pas trop ce que c’est, un film. Tout comme Louis ne sait pas ce que c’est qu’un serveur icloud. Et ne tient pas à le savoir – pas plus que vous.

Ne vous attendez pas à un pamphlet contre l’obsolescence programmée. Ni à un éloge de la vieillesse. Attendez-vous plutôt à un vieux truc, entre le théâtre et le spectacle de foire. Avec un héros, Louis, auquel on croit tout de suite. Avec lequel on est d’emblée prêt à tout : monter en voiture, chanter et faire l’amour. De vieilles choses. Mais plus c’est vieux, plus ça passe.

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Jeudi : film jupitérien

Sogni d’oro (1981, 1h41), de Nanni Moretti. Disponible sur LACINETEK.

Il n'est pas donné à tout le monde d'avoir des ennemis. Le jeune Moretti eut la chance d'en avoir deux. Un qu’il avait lui même choisi (« la commedia all’italiana  ») ; un autre trouvé tout de suite grâce au succès de son premier film (la communauté de ses collègues jeunes cinéastes). La première ne voulait pas mourir. Les seconds prétendaient être ses pairs, voire ses frères. Les deux l'embêtaient. Trouvaille morettienne : faire jouer les uns contre les autres, et triompher. C'est Sogni d'oro. Opération ratée, mais film réussi. À sketchs ? Oui, mais malgré lui.

On y voit un cinéaste (Michele Apicella, alter ego de Nanni) obsédé par des cauchemars. La nuit, il rêve évidemment du cinéma italien. D'un professeur (celui du film au même titre de Zurlini) qui séduit une élève (Laura Morante). Le jour, il s’ennuie devant d'autres mauvais films, réalisés, eux, par de jeunes collègues qu'il méprise. En outre, Apicella a du mal à réaliser son nouveau film (où il est question de Freud, lequel, tout comme lui, vit seul avec sa maman...). En quoi l'opération est-elle raté ? Elle l'est dans la mesure où le film est absolument réussi : tout bon cinéaste sait qu’il ne peut qu'aimer ses propres images. D'où le paradoxe de mettre en scène ce qu’on déteste.

Un exemple parmi d'autres : la comédie musicale sur 68 – une scène que dans la fiction tourne l'ennemi, le cinéaste Gigio Cimino. Apicella est dégouté par l'idée, mais c'est bien Moretti qui réalise la séquence (il y tenait au point de prendre le risque de faire exploser son budget). Or il faut voir derrière le personnage de Cimino tout un groupe de jeunes comédiens venus de la télévision, que les journalistes appelaient « i nuovi comici » (Renzo Arbore, Renato Pozzetto, Massimo Troisi, Carlo Verdone) et qui tournaient leurs premiers films vers le début des années 1980, au moment où Moretti réalisait aussi le sien – ce qui l’associait, pour son malheur, à ces cinéastes de films à sketchs, de mauvais goût à son avis. Sogni d'oro est donc, entre autres, une sorte de vengeance. Mais à la Moretti, qui ne tue pas son ennemi et plutôt l’avale, le nannise. Il s'agit donc également d'un film à sketchs (dont le dernier sera un corps à corps avec Cimino, précisément sur le terrain de ce dernier : la télévision).

PS : À propos de télévision, Moretti, alors qu’il n’avait tourné que Io sono un autarchico (son premier film en 8 mm, qui, gonflé en 16 mm rencontra un succès national et le lança) rencontra Monicelli (alors au sommet de sa carrière) dans une célèbre émission italienne. Ce duel télévisé, qui n'est pas sans annoncer celui entre Cimino et Apicella, se solda également par un KO de Moretti. Monicelli laissa son adversaire avancer, sans se défendre, tandis que ce dernier se déchaînait contre « la commedia all’italiana ». Une fois la tirade de Moretti terminée, Monicelli se contenta de lui lancer : « et ton film, c'est quoi ? Ce n'est pas une comédie à l’italienne ? »

PPS : À l’occasion d'une rétrospective intégrale à Locarno, un jeune critique prit son courage à deux mains et demanda à Moretti : « pourquoi la psychanalyse est-elle si importante dans vos films ? » L'auteur de Sogni d'oro – qui avait traité de la schizophrénie dans Ecce Bombo, dont le père joue le rôle d'un psychanalyste dans Bianca, qui écoute les confessions de ses amis dans La Messe est finie, qui transforme une piscine en un cerveau où nagent les souvenirs d'un communiste amnésique dans Palombella Rossa et qui joue lui-même un psychanalyste une première fois dans La Chambre du fils, une deuxième dans Habemus Papam, précisément en cours d'écriture au moment où cette question lui fut posée –, répliqua : « Vous ne connaissez pas mon cinéma. Il n'y a pas de psychanalyse dans mes films ».

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Vendredi : film vénusien

« Cinéma cinémas » et « Allons au cinéma » (Les inconnus).

Le sketch est un pont tendu entre le cinéma et la télé. C'est connu. Encore faudrait-il qu'il y ait une faille entre les deux. Ça, c'est les Inconnus.

Aucun groupe comique n'aura parodié la télévision avec autant de précision et de ténacité. Or, cette télévision-là ne parlait (ou presque) que de cinéma, lequel, de son côté, était de plus en plus un produit de la télé. C'était les années Mitterrand (côté hertzien) et donc aussi les années Lang (côté grand écran). Celles du Grand bleu, de Daniel Toscan du Plantier, et de Gaumont (qu'il fallait séparer de Pathé)... un Dallas tout français.

Ce sont des années de synthèse. Laquelle se manifeste sous la forme d’une aisance. Les cinéphiles sortaient des caves et commençaient à fréquenter la société (sous peu, ils auraient même droit à une mezzanine,  dans le nouveau bâtiment de la Cinémathèque de Paris, à Bercy). C’est qu’ils étaient devenus fréquentables. Voire assez à la mode. Rien de méprisable dans tout cela. Le discours était : « il faut aider les auteurs à être commerciaux ». Un discours de réconciliation (après la conflictualité des années 1970). Qui avait certes un côté un peu naïf. C'est cette aisance, cette candeur, que les Inconnus portraiturent. Ironisant un peu des deux côtés : celui des étudiants chevelus devenus critiques de Libé (« Allons au cinéma ») comme celui du directeur général de Gaumont (« Cinéma cinémas »). Ils ironisent surtout sur ce monde, tout à coup acquis à la cinéphilie, entièrement. Ou presque.

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Samedi : film marxiste ou sataniste

Ro.Go.Pa.G (1963, 1h51), de Roberto Rossellini, Jean-Luc Godard, Pier Paolo Pasolini, Ugo Gregoretti. Disponible sur LACINETEK.

– Journaliste : « Qu’est-ce que vous avez montré avec ce film ? »

– Orson Welles : « Mon intense, archaïque, profond catholicisme »

– Journaliste : « Qu’est-ce que vous pensez de la mort ? »

– Orson Welles : « En tant que marxiste, c’est un sujet qui ne m’intéresse pas ». 

– Journaliste : « Qu’en pensez-vous, de notre grand Fellini ? »

– Orson Welles : « Il danse… il danse ».

L’échange a lieu dans La Ricotta, Le plus impressionnant des quatre sketchs qui composent Ro.Go.Pa.G et l’un de meilleurs films de Pier Paolo Pa(solini). L’année, 1963, est la même que celle du Mépris, dont en quelque sorte La Ricotta constitue un petit frère italien, avec Welles à la place de Lang, Saint Mathieu à la place de Saint Homère et une ricotta à la place de Brigitte Bardot.

Ce n’était pas la première fois que PPP participait à un film à sketchs (il avait déjà tourné la première partie de la Rage). Ce ne sera pas la dernière. Il tournera un sketch dans Les Sorcières (La terre vue de la lune). Un autre dans Caprice à l’italienne (Que sont les nuages ?). Un encore dans La Contestation (La Séquence de la fleur de papier). À chaque fois, ses épisodes passent loin au-dessus de ceux des autres (parmi lesquels il n’y a pas que des nuls: Rossellini, Godard, De Sica, Visconti, Monicelli…). Cette hauteur était déjà un programme : élever l’enfer au paradis. Ou plutôt traverser l’enfer (le tiers-monde des bidonvilles italiens) comme si c’était un paradis. Programme risqué. Jésus, qui l’avait tenté [attention spoiler] mourut sur la croix. Pasolini l’accomplit précisément par le sketch. Là où les autres galèrent pour faire entrer un récit dans cette forme trop courte, Pasolini réussit, car il renonce tout simplement à la prose. Que fait-il alors ? Il danse… il danse.

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Dimanche : film du Seigneur

Le Ciné-club hebdo d'Eugenio Renzi #9
Michel Piccoli dans Le Mépris (1963)

Le Mépris (1963, 1h10) Jean-Luc Godard. Disponible sur LACINETEK, ARTE, FILMOTV, UNIVERSCINE, CANALVOD.

C'est la Joconde de la cinéphilie. Le film que tout le monde connaît. Et sur lequel tout à été dit. Ou presque. C'est aussi le film où Michel Piccoli est devenu Michel Piccoli.

En parlant du Mépris, Serge Daney fait noter comment Godard profite des possibilités du cinéma pour citer à comparaître la « politique des auteurs ». C’est-à-dire qu'il place devant la caméra les auteurs en chair et en os. Enfin, un pour tous : Fritz Lang. C’est en quelque sorte l’apparition du cinéma à lui-même (le programme est donné dès le générique parlé, à la fin duquel le chef-opérateur Coutard retourne la caméra vers le spectateur, provoquant, à la lettre, un regard caméra). Il en va du cinéma en général comme des personnages. Chacun joue son propre rôle. Ou presque. Il est vrai que Jack Palance n’est pas un producteur américain. Et que Brigitte Bardot n’est pas une dactylo. Et c’est en tant que JP et BB qu’ils sont dans le film. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas à jouer. Mais qu'ils ont à jouer leurs propres personnes. Un jeu qu'on a voulu inconscient, manipulé par Godard. Cela aussi fait partie de la remise en scène du mythe des auteurs. JP et BB s’y prêtent avec grande générosité (notamment Palance, que sur le plateau on ne cesse de traiter de con, tout comme son personnage). Et Piccoli ?

C’est bien pour lui qu’on revoit Le Mépris. D'emblée Piccoli est grand. Il porte un rôle que Godard lui-même présente comme ingrat car difficile mais « fait de détails », dira-t-il, sans être vraiment spectaculaire – et même lorsqu'il l'est (comme dans le monologue à la villa Malaparte), le but est d'apparaître minable ou mesquin.

Piccoli est le seul dans le film qui n'apparaît pas comme lui-même, puisqu’il n’existait pas (cinématographiquement parlant) avant. Il devient Piccoli dans ce film et grâce à ce rôle. S’il y a une politique de l’acteur Piccoli, elle ne peut que démarrer ici. Et il faudrait expliquer comment le personnage de Paul Javal qu’il joue dans Le Mépris est effectivement à l’origine de la politique que Piccoli acteur a tenue tout au long de sa carrière. Un acteur qui joue pour Ferreri mais aussi pour Sautet. Pour Bellocchio et pour Louis Malle. Pour Oliveira, Carax, Rivette. Mais qui n’a pratiquement pas de carrière américaine. Est-ce que Michel n’a joué que Paul ? Commençons par revoir Le Mépris, et on en reparlera la semaine prochaine. •••


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